Préparer la défense d’un accusé tout en suivant la procédure pénale voilà en quelques mots le rôle d’un avocat. Pour autant un avocat peut refuser un dossier voire même se retirer d’une affaire s’il en ressent le besoin. Maître Emmanuel Altit, avocat à l’envergure internationale s’est retrouvé dans ce cas de figure lors de l’une de ses dernières affaires. Un avocat est là pour défendre dans les meilleures conditions son client et si ce dernier estime pour des raisons qui lui sont propres qu’il ne peut plus servir efficacement son client, il est en droit à demander de s’en extraire.
Défendre les coupables et les innocents
Pour un avocat, ce ne sont pas de crimes dont on parle mais d’êtres humains qui ont tous les mêmes droits. Il s’agit donc de défendre les droits de ces personnes. C’est avant tout servir les intérêts de leurs clients qui se retrouvent confrontés à une poursuite ou une accusation. L’avocat est là pour leur apporter une aide juridique précieuse et des conseils dans une démarcher profondément humaine. Car bien évidemment l’humain est au cœur même de ce métier. Avec différentes voies possibles dans le droit, choisir d’être par exemple un avocat pénaliste c’est souvent opter pour des affaires où les enjeux sont bien plus importants. Au pénal, l’accusé risque gros car il peut être emprisonné. Les clients ont donc par conséquent besoin d’un avocat qui soit efficace au prétoire et qui leur apporte de véritables bons conseils. Souvent en grande vulnérabilité, ces personnes ont également besoin d’une écoute attentive. Mais un avocat n’est pas pour autant un confesseur, un client n’est pas dans l’obligation de tout avouer à son client. Un avocat se doit de savoir certains éléments afin de défendre au mieux son client. Pour un avocat que son client soit innocent ou coupable, il a droit à une défense égale et de qualité.

Un avocat peut-il refuser certains dossiers ou se retirer ?
Du fait qu’être avocat est une profession libérale et indépendante, il est bien évidemment libre d’accepter ou de refuser des affaires voire même de s’en retirer. C’est le cas par exemple de l’avocat français maître Emmanuel Altit. Ce dernier a dernièrement émis le souhait de se retirer du dossier Félicien Kabuga le financier présumé du génocide du rwanda. Son client étant en attente de son procès à la Haye, une nouvelle équipe doit être formée. L’avocat doit tout de même avoir l’accord du président de la chambre avant de pouvoir se retirer du dossier. Le juge doit être sûr que ce retrait n’aura pas d’impact sur la suite de la procédure.