Le métro de Moscou est l’un des plus importants au monde en termes de flux de passagers, derrière ceux de Tokyo et Séoul. Certaines de ses stations sont de véritables oeuvres d’art, qui s’apparentent plus à des musées qu’à des lignes de métro. Dans le même temps, la circulation automobile dans la capitale russe est un véritable enfer, avec d’interminables embouteillages. Afin de désengorger le centre, les autorités ont donc lancé fin 2017 un projet de développement du métro en créant une nouvelle ligne circulaire, pour relier toutes celles déjà existantes et les villes en périphérie.
C’est la société ferroviaire Transmashholding qui a été choisie pour mener à bien ce projet d’optimisation qui pourrait permettre de réduire de 10 % le trafic en centre-ville au cours des prochaines années. Propriété de l’homme d’affaires russo-ouzbek Iskander Makhmudov, Transmashholding s’était déjà vu confier une partie de la réalisation du métro actuel. Aujourd’hui en cours de réalisation, avec une livraison finale prévue en 2025, ce projet de lignes aériennes coûtera environ 265 millions d’euros à la capitale russe.
À l’image du RER parisien, ce métro aérien moscovite devra moderniser les modes de transport actuels et fluidifier les déplacements des habitants. En effet, ces lignes auront pour objectif de mieux desservir la banlieue de Moscou par les rails, et par conséquent de libérer les autoroutes pour sortir de la ville.
Des rames ultra modernes et connectées
Les nouveaux trains seront également modernes. Composés d’une unique salle, et équipés d’un système de régulation de la température pour faire face aux conditions climatiques extrêmes en Russie, ils seront aussi entièrement électriques. Ils disposeront du Wi-Fi gratuit et de prises USB pour recharger les appareils mobiles, et pourront atteindre le vitesse de 120 km/h.